dans le soleil et dans le vent

‘est presque l’automne, les enfant moissonnent. Et j’ai déjà, rentré le bois. Toi, en uniforme, avec d’autres hommes, très loin d’ici, tu es parti, toi qui chantais. Dans le soleil et dans le vent, tournant les ailes du vieux moulin. Elles tourneront aussi longtemps, que nous vivrons main dans la main.

Un peu de poussière, sur la tabatière, me prouve bien, que tu es loin. Mais, je crois entendre, le refrain si tendre, que l’an dernier, pour me bercer, tu me chantais. Dans le soleil et dans le vent, tournant les ailes du vieux moulin. Elles tourneront aussi longtemps, que nous vivrons main dans la main.

Ton ami hier, est rentré de guerre, il n’a rien dit. Mais j’ai compris, en voyant ta chaîne, ton blouson de laine, que plus jamais, tu ne viendrais, me rechanter. Dans le soleil et dans le vent, tournant les ailes du vieux moulin. Elles tourneront aussi longtemps, que nous vivrons main dans la main.

Tournent les ailes dans la lumière, tourne le temps rien n’a changé. Mais dans mon cœur, depuis hier, le vieux moulin s’est arrêté.

aline

‘avais dessiné sur le sable, son doux visage qui me souriait. Puis il a plu sur cette plage, dans cet orage, elle a disparu. Et j’ai crié, crié: Aline!, pour qu’elle revienne. Et j’ai pleuré, pleuré, oh j’avais trop de peine. Je me suis assis auprès de son âme, mais la belle dame s’était enfuie. Je l’ai cherchée sans plus y croire, et sans un espoir, pour me guider. Et j’ai crié, crié: Aline!, pour qu’elle revienne. Et j’ai pleuré, pleuré, oh j’avais trop de peine. Je n’ai gardé que ce doux visage, comme une épave sur le sable mouillé. Et j’ai crié, crié: Aline!, pour qu’elle revienne. Et j’ai pleuré, pleuré, oh j’avais trop de peine.